Shakespeare, entre les lignes...
Épilogue
du 24 octobre au 3 novembre 2012
co-dirigé par CHRISTINE KOTSCHI et PASCAL ARBEILLE
LA FIN EST TOUJOURS LE COMMENCEMENT
aux origines d’une création à venir
Lorsque s'achève la représentation, instant sublime de partage avec celui pour qui l'on a jusque-là oeuvré : le spectateur, alors commence la véritable vie de la pièce qui vient de se jouer. C'est dans l'espace intime de celui qui reçoit nos actes, nos mots, l'émotion d'un sourire, l'espoir du tragique... nos rêves d'enfance ! que la pièce se révèle, pour ce qu'elle est, pour lui. Juste pour lui.
Voici venir la fin d'un cycle. Un an de recherches, d'expérimentations, de vas-et-vients permanent entre l'atelier et la confrontation aux spectateurs pour lesquels nous nous préparons à dévoiler le "meilleur"... Mais cette fin est inévitablement l'appel d'un renouveau... comme à l'aube d'un rendez-vous avec l'inconnu... l'appel d'un ailleurs encore meilleur !
Cet atelier, réservé aux acteurs ayant déjà participé à la première saison du cycle, devrait nous permettre d'ajuster un peu plus nos possibles, nos envies, nos délires, nos impossibles... pour nous confronter à cette pièce étrange et voilée de mystères : Le conte d'hiver.
Nous garderons de nos pérégrinations théâtrales passées : quelques tapis, quelques tambours, quelques masques, quelques facéties de clowns, une idée de l'intemporel et du nomadisme, un désir de s'étonner et de se découvrir, le vent, la mer si proche et l'appel du grand large, et au fond de nous ce fil si ténu d'un rire tragique... le grand doute !
" Le conte d'hiver est une bien étrange comédie.
Elle commence... comme la plus pénible et désagréable des tragédies...
et s'achève en comédie pastorale, avec la grâce, les danses, les subtilités et..."
Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Shakespeare
Ainsi, que vive l'à venir !
